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Le vernissage de la 11e édition du World Press Photo à Montréal a eu lieu mardi 30 août 2016. Dès maintenant, le public pourra venir admirer l'exposition qui rassemble le talent de photographes de partout dans le monde.
Chaque année, c'est pour moi l'exposition qui résume l'année en actualité. C'est l'occasion de voir sous le regard d'un autre la vie telle qu'elle est dans le monde. Ce sont parfois des photos qui témoignent d'espoir et d'amour, comme les photographies peuvent aussi attristées voire même troubler. C'est pourquoi je vous invite à visiter l'exposition qui se déroule jusqu'au 2 octobre 2016 au Marché Bonsecours de Montréal. Sachez aussi que du jeudi au samedi, l'exposition ferme à minuit. Pour les détails, c'est par ici : http://www.worldpressphotomontreal.ca/#info
Au premier étage, vous découvrirez le travail de 41 photographes de 21 pays différents. Vous y verrez notamment des photos du séisme au Népal et de la crise des migrants. À l'étage de la mezzanine, on peut observer quatre différentes expositions dont ICI RDI des correspondants internationaux de Radio-Canada, une série d'Oxfam-Québec sur les paradis fiscaux, un espace carte-blanche signé par le Festival du Nouveau Cinéma (FNC) et une série de portraits réalisée par la porte-parole de cette 11e édition, Anaïs Barbeau-Lavalette «Je ne viens pas de l'espace».
C'est devant une foule bruyante que l'invité d'honneur Francis Kohn a fait un discours touchant sur l'importance du travail du photo-journaliste sur le terrain. Le directeur photo de l'agence France Presse (AFP) et membre du jury du World Press Photo 2016 montre un réel attachement à la profession de journaliste.
C'est ensuite Anaïs Barbeau-Lavalette qui a pris la parole pour développer sur sa démarche avec son projet «Je ne viens pas l'espace», réalisé avec le photographe Guillaume Simoneau. Elle a insisté sur la beauté derrière les histoires qui lui ont été confiées malgré le drame qui a déclenché le départ des nouveaux arrivants syriens. Quatre familles syriennes ont accepté de les rencontrer et de partager leur histoire et leur début à Montréal. Ce sont ces histoires et ces témoignages qui constituent le projet, une vision touchante et encourageante pour l'avenir de réfugiés ayant vécus la guerre.