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C’est hier soir, aux alentours des 18 heures, que la ô combien ravissante Susie Arioli a officiellement lancé son dernier-né, l’album titré All The Way Entre les murs de L’Astral, la chanteuse s’en est donnée à cœur joie devant proches et journalistes réunis pour l’occasion. Le climat prônait donc une intimité totalement de mise pour laisser place au jazz américain des années 50 que Susie Arioli nous propose sur All The Way.
Très dur, voire impossible de ne pas tomber sous le charme de cette artiste si... charmante! Quelques blagues naturellement faufilées entre les chansons, des interprétations de standards jazz en toute humilité et le tour est joué. Susie Arioli est ravissante sur scène, dégageant une énergie de petite fille enchantée par la musique et pas timide d’un iota!
Bien entourée, la chanteuse n’a pas omis de le mentionner. Son fidèle compagnon, soit le guitariste Jordan Officer semblait lui aussi partager le bonheur d’être sur scène et nous a offert du très bon jazz, comme à son habitude. Cameron Wallis au saxophone, François Stevenson au vibraphone, Bill Gossage à la contrebasse et Tony Albino à la batterie étaient également de la partie pour nous présenter et célébrer le contenu de All The Way (dans lequel figurent entre autres des classiques tels My Funny Valentine, Here’s To The Losers et Time After Time).
Septième disque pour la chanteuse montréalaise, All The Way est le premier à bénéficier d’une sortie internationale. En effet, il sera disponible aux États-Unis dès juin, puis, en Europe et en Asie. Une chose est sûre, Montréal est amoureuse de cette artiste qui ne cesse d’impressionner par son humilité et sa joie contagieuses. Le lancement de All The Way l’a prouvé, encore une fois.
Maude McConnell-Legault