OSHEAGA 2019 - Jour 3 - Childish Gambino, Tame Impala, Kaytranada, Koffee et Fouki

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Nous venons d’atteindre un nouvel apogée en matière d’excellence à Osheaga, tel Beyonce avec son take over de Coachella, Childish Gambino a su élever sa performance à un niveau jamais vu! Faut dire que Donal Glover de son vrai nom, n’est pas seulement l’artiste Childish Gambino, il a aussi un talent immense en production télévisuelle et ça transparaît énormément dans la scénographie si finement pensée de l’ensemble de son spectacle hier soir en tant que tête d’affiche de la 3 et dernière https://www.slotozilla-pl.com/pl/kasyno-online/kasyno-na-pieniadze.

Tout commence par une entrée remarquée, mais loin de la scène principale, surprise! Childish s’élève de la foule sur une plateforme circulaire agrémentée de boules disco et bam! jeux de lumière et tout le monde est éclaboussé de lumière. Ça donne le ton! Tout au long, Childish Gambino prend le rôle de preacher par une démarque assurée que l’on reconnaît de son fameux et viral clip This is America et commande à la foule de laisser leurs téléphones de côté, de ressentir la vraie connexion présente, ici maintenant. Et la magie opère !

La foule est hypnotisée sous le charme de cette artiste qui tente tous les le genre, en passant par le hip-hop sur Be Alone, par le rock métal sur Bonfire et le gospel sur Red Bone sans oublier son genre de prédilection le R&B avec Summertime Magic et Feels like Summer. Savamment orchestrée, chaque pièce avait sa propre scénographie, on a même eu le droit à un spectacle de feux d’artifice avant que le groupe tous plus talentueux les uns que les autres qui accompagne Childish reprenne de plus belle la musique endiablée.

Seul petit bémol à cette performance quais parfaite était le problème de microphone qui faisait qu’on manquait les paroles du chanteur de temps en temps et qui avait pour effet de brise rle tempo. Outre ceci, c’était un moment où il fallait y a être et donc on va longuement parler maintint en référence au niveau attendu des têtes d’affiche d’Osheaga, Childsih a su créer une nouvelle catégorie hier soir par sa performance intense, assumée, survoltante et manoeuvré avec brio. Du grand art de divertissement!

Tame Impala

Sur la scène de la Montagne, c’est le groupe australien Tame Impala mené par le musicien multi-instrumentiste Kevin Parker qui nous accompagne pour le coucher du soleil de cette troisième journée de festival. Leur musique semble tout droit sortie d’un trip hallucinogène des années 70, mélangée à du disco et parfois à une tonalité house. L’artiste a su magnifiquement adaptée sa musique introspective pour un spectacle à ciel ouvert devant une vaste foule en alternant les pièces plus planantes telles que Let it Happen, New Person, Same Old Mistakes ou Borderline (de son nouvel album du même nom) à des morceaux plus rock tel que la pièce Elephant, bien positionnée dans le set list pour revigorer la foule. Car il était facile de se laisser parfois engourdir par les projections psychédéliques et jeux de lumière parmi une foule où la moitié des spectateurs ne semblait pas connaître l’artiste. Comme réveil, nous avons eu le droit à deux lancées de confetti pour bien marquer l’ensemble du spectacle qui fut somme toute une belle performance pour le festivalier qui sait se concentrer l’acte principal et non les distractions de ses voisins.

Kaytranada

Kaytranada (Louis Kevin Celestin de son vrai nom) a su se placer comme DJ reconnu de la scène électronique montréalaise dépassant même les frontières américaines pour rassembler une dense foule à la scène des Arbres. Néanmoins, il commence son set de façon quelque peut timide, par sa seule présence sur stage, sans entrée remarquée et par des pièces assez smooth, pas de quoi faire lever le poil des bras. Néanmoins, c’est avec la pièce All Night de Chance the rapper que le party s’est finalement installé et que la foule a pris ses aises et qu’une demoiselle manifestement fan finie a eu la décence de flasher ses seins à l’ensemble des festivaliers présents lorsque la caméra s’est braquée sur elle. Le DJ ne broncha pas d’un poil et continue sa performance maitrisée, mais un peu trop posée malgré les hits Come Inside, Be Your Girl, Chances, il manquait d’une étincelle de folie ou d’un entourage sur scène.

Koffee

Osheaga, ça vaut la peine d’arriver tôt pour profiter des plus petites scènes et faire des belles découvertes comme celle de Koffee! La petite (littéralement 5 pieds) femme de 19 ans a su se tailler une place parmi les grands du genre reggae avec ses rythmes accrocheurs et ses paroles assumées. Elle débarqua avec aplomb sur scène et en cessa de débiter un flot énergique de paroles rasta de ses diverses pièces Rapture, Raggamuffin et Blazin’ et sa plus connue Toast. Accompagnée de 3 musiciens et 2 danseuses, elle a su habiter la scène et faire danser le parterre. Pour une première présence au Canada, elle a réussi son pari!