OSHEAGA 2018 - Jour 1 - Lykke Li, Yeah Yeah Yeahs, Portugal. The Man et Sylvan Esso.

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OSHEAGA 2018 - Jour 1- Dominique Caron

C’est somme toute un début tranquille à ces trois jours de festival Osheaga au Parc Jean-Drapeau, pas en termes de foule qui est au rendez-vous à chaque année, mais en termes d’intensité des performances, disons qu’on a vu des premières journées plus convaincantes.

Sylvan Esso

Nous débutons notre épopée avec le duo pop électro de la Caroline du Nord, Sylvan Esso, qui se sont montré fort généreux, malgré la courte durée de leur set. Ils débutent en remerciant la foule de les choisir eux parmi la sélection des multiples artistes qui jouent en même temps sur les autres scènes. C’est vrai qu’Osheaga donne toujours lieu à choix déchirants! C’est une Amelia Meath très en forme qui occupe toute la scène et qui danse avec une fluidité innée sur les beats électroniques de son acolyte Nick Sanborn. Sous le soleil encore haut perché et l’humidité grimpante, la foule est néanmoins forte réceptive et danse aux rythmes de PARD(w/m)E, Dress, Die Young, H.S.K.T. et leur hit Radio, tous interprétés avec une énergie contagieuse qui nous donne un souffle pour la suite.

Portugal.The Man

Full disclaimer : j’adore ce groupe, je trouve qu’ils possèdent un sens inné des mélodies, des paroles accrocheuses et pourtant profondes, mais malheureusement ils sont loin d’être de performeurs. Portugal. The Man c’est de la musique qui s’écoute merveilleusement bien sur album, mais en performance live ils manquent tout juste de pep, ça ne lève que très rarement. Même que durant leur show à Osheaga la première chose qu’on pouvait lire projeté sur les grands écrans entourant la scène, c’est le fait que le groupe n’allait pas s’adresser à la foule, mais qu’ils nous encouragent à lire les statements à l’écran. Bof. J’ai eu la chance de les avoir en entrevue à Osheaga en 2014, le chanteur était nerveux et réservé, avouant lui-même sa peur de la scène. Par chance son comparse, le bassiste Zachary Carothers, avait de la jasette pour deux. Néanmoins, quand le groupe joue le hit planétaire Feel It Still, ça rentre au poste. Ils ont d’ailleurs commencé leur set en interprétant Another Brick in the Wall et plus tard quelques verses de Gimme Shelter des Rolling Stones. (Ceux qui les ont déjà vu en show savent que c’est quelque chose qu’ils font souvent). Tandis que de leur propre répertoire, on a pu entendre Purple, Yellow Red and Blue, Creep in a T-shirt et Modern Jesus avant de se déplacer pour le prochain set.

Yeah Yeah Yeahs

J’ai envie de crier YES, YES, YES! Enfin une performance digne des grands festivals. C’est avec l’arrivée du trio des Yeah Yeah Yeahs qu’on a pu sentir que l’énergie se réveilla réellement. Faut dire que la fouge brute de la chanteuse Karen O est absolument contagieuse. Affublée d’un habit de cuir argenté aux multiples messages, un look punk à souhait, elle se déplace avec véhémence sur scène interprétant de toute force les pièces Sacrilege, Gold Lion, Zero, sans oublier la fameuse Maps pour la fin. C'était électrisant!

Lykke Li

On change complétement de registre avec le R&B pop de la suédoise Lykke Li. Elle qui a pris une différente avenue avec son dernier album se distançant quelque peu de la pop sombre de ses débuts pour intégrer plus de hip-hop et malheureusement de l’auto-tune dans ses chansons. Néanmoins, sur la scène Vans, elle a donné une performance somme toute bonne, mais loin d’être excellente comme je sais qu’elle peut l’être (notamment au Metropolis en 2011). Vêtu d’un costume en latex noir qui devait avoir été sur mesure pour elle, la chanteuse se déplace langoureusement sur la scène en interprétant en majorité ses nouvelles pièces tel que so sad, so sexy, sex money feelings die et utopia (chanson bonbon ennuyante créée pour la radio), éune chance elle ne omet pas les chansons qui l’ont fait connaître telles que Little Bit, No Rest for the Wicked et bien sûr I Follow Rivers pour clore le spectacle.

*À noter que le rappeur Travis Scott, tête d’affiche de la première journée, a été retenu aux douanes, causant un retard majeur dans son set. Celui-ci est arrivé en trombe sur scène une fois passé 11 heures. (heure de fermeture du site). Les festivaliers patients furent récompensés de leur attente, tandis que d’autres doivent s’en mordre les doigts d’avoir laissé tomber avant son arrivée.

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