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Les festivaliers et les organisateurs de cette 12e édition d’Osheaga faisaient face à un double défi en cette première journée de festival : 1. Se familiariser avec un site complètement nouveau cette année dû aux travaux sur l’île Ste-Hélène et 2. Essayer de profiter d’un maximum de prestations musicales qui malheureusement ont été à la merci de beaucoup de problèmes techniques pour cause de pluie qui n’offrit que de courts répits.
Tout festivalier présent sur les lieux sait que l’élément mode de prédilection cette année est le poncho qui fut enlevé et remit maintes fois au courant de la journée, journée signée sous l’effigie d’orages et de rares accalmies. Que cela ne tienne notre équipe a bravé la tempête (littéralement) pour vous faire un compte-rendu de plusieurs spectacles de cette première journée.
Samito
J'ai réussi ma première mission de la journée soit attraper l'artiste Samito jouant sur la scène de la Vallée. Originaire de la Mozambique tout en ayant développé son style musical à Montréal, Samito propose une musique originale à la croisée de ces deux influences.
Mon arrivée était parfaitement chronométrée avec le début de son hit et verre d'oreille Tiku La Hina qui fit danser la foule et moi malgré la chaleur accablante de ce début d'après-midi (Eh non, il ne pleuvait pas encore à ce moment, mais avec le facteur humidex qui faisait grimper le thermomètre à 38C ça n’allait pas tarder). Son mix entraînant entre les rythmes africains et l'electro ont su enchanter la foule quoiqu'éparse. Le trio démontre un beau dynamisme sur scène qui malgré les quelques problèmes techniques a donné le ton à une journée qui s'annonçait festive. Un artiste montréalais que je recommande absolument de voir près de chez vous! - C.M.
À venir : une rencontre intime avec Geoffroy!
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Dès l’entrée en début d’après-midi c’était le déluge, les vents qui fouettent le corps et les gouttes froides le long du dos; la première journée d’Osheaga 2017 (EAUsheaga pour les intimes) n’allait vraiment pas être des plus faciles. Qu’à cela ne tienne, nous y étions, poncho à l’appui!
C’était une nouvelle aventure pour tout le monde même les habitués. À prime abord dépaysant, le nouveau site de l’Île Notre-Dame nous a bien accueillis et après une petite tournée rapide des lieux, on s’y retrouvait assez facilement (malgré un emplacement de toilettes manquant à l’appel près de la scène de la rivière). Quand même plus petit que le site de l’Île Sainte-Hélène et contenant un peu moins de monde, le feeling général est en quelque sorte plus intime, mais confortable.
Vers les 14h30-15h00 environ, les orages sont trop violents, Osheaga s’interrompt temporairement. À 16h00, London Grammar devrait en être à ses dernières chansons sur la scène de la montagne, mais on y installe encore des instruments et on ne sait trop si elle y sera ou si la programmation se poursuivra tel que prévu à l’horaire. D’autres artistes avaient déjà repris sur les petites scènes, ne voulant pas perdre de temps, déménagement vers Leif Vollebekk à la scène des arbres.
Leif Vollebeck
L’artiste indie folk canadien vivant à Montréal jouait devant un petit rassemblement de gens qui n’en avaient qu’à faire de la pluie et du froid. On se berçait sur ses douces mélodies au piano et sa voix enveloppante. Trio de saxophones, petite batterie étouffée et enfin le retour des chauds rayons du soleil, c’était magique et réconfortant. « Twin Solitude », que Vollebekk a sorti en février dernier est en liste pour le prix Polaris 2017 et on lui souhaite vraiment. Qui sait si ses chansons auront contribué à ramener un peu de chaleur, mais j’ose le croire, car elles ont sincèrement réchauffé nos cœurs. - S.F.
Tove Lo
Les éclaircies nous ont ramenées vers la scène de la rivière pour la belle Tove Lo. La chanteuse pop suédoise était en pleine forme et la foule l’attendait de pied ferme. Vêtue d’un petit imper transparent, elle était prête à affronter le mauvais temps avec nous. Elle l’a vite retiré, ainsi que ses souliers et dansait pieds nus sur la scène encore mouillée de la dernière vague de pluie. Sensuelle et envoutante, il est impossible de ne pas se déhancher sur ses nombreux succès tels que « Habits (Stay High) », « Cool Girl », « Talking Body » et « True Disaster ». Un petit moment rapide de nudité restera certainement gravé à jamais dans la mémoire des fans présents, alors qu’elle a relevé son chandail une fraction de seconde en pleine prestation. Nécessaire? Probablement pas. Cliché? Surement, mais bon, c’est Osheaga! - S.F.
Milky Chance
Le trio allemand était très attendu sur la scène de la montagne immédiatement après Tove Lo. On peut le comprendre, leurs succès rythmés « Cocoon » et la fameuse « Stolen Dance » nous prennent immédiatement et nous font danser et oublier tous nos soucis. Une excellent sono, une belle ambiance, définitivement à ne pas manquer lors de leur prochain passage en ville! - S.F.
MGMT
Des grands habitués du festival, le duo rock psychédélique américain composé d’Andrew VanWyngarden et Ben Goldwasser était de retour sur une scène principale cette fois. C’était légèrement déprimant comme changement après avoir dansé et chanté à tue-tête avec Milky Chance, mais c’est la tradition des festivals, il faut rapidement s’adapter et changer d’humeur. Le groupe prenait une petite pause depuis la sortie de leur album éponyme en 2013 et a annoncé en juin dernier que leur prochain album « Little Dark Age » était terminé. En attendant, les classiques « Time to Pretend », « Kids » et « Electric Feel » ont rendu tout le monde très heureux et nostalgiques. - S.F.
Justice
Les deux parisiens effectuaient aussi un retour à Osheaga cette année pour nous faire danser sans relâche sur leur électro-rock unique et enivrant. Justice nous était revenu avec l’album « Woman » en novembre 2016 et comme d’habitude ne nous ont pas déçus. C’était parfait pour réveiller et réchauffer le public avant la belle Lorde. Ils n’ont certes pas manqué de jouer « D.A.N.CE. » et l’électrisante « Genesis », du petit bonbon dans un festival malgré la petite pluie et le vent qui revenaient à la charge.
J'ai appris plus tard dans la journée que London Grammar avait finalement joué. Bien déçue de l'avoir manquée, mais semble-t-il que malheureusement, ce ne fut pas sa meilleure performance, car elle a dû surmonter plusieurs problèmes techniques, probablement dû à la pluie. Ce sera pour une prochaine fois certainement! - S.F.
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