Osheaga 2016 – Jour 2 : HAIM, The Last Shadow Puppets, Death Cab For Cutie, Future et Lana Del Rey

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Une deuxième journée tout aussi chargée et ensoleillée attendait les festivaliers au Parc Jean-Drapeau de Montréal. Avec sa programmation musicale variée et des activités pour tous les goûts, l’organisation d’Osheaga nous en met encore plein la vue pour cette onzième édition. Bastille, Haim, The Last Shadow Puppets, Death Cab for Cutie, Future et Lana Del Rey nous ont offert le meilleur d’eux-mêmes en ce samedi parfait de juillet.

The Last Shadow Puppets

The Last Shadow Puppets est un heureux mélange indie rock lascif entre Alex Turner (chanteur des Artic Monkeys) et Miles Kane (chanteur des Rascals). C’est comme Micheal Bublé à la deux auquel on aurait donné une sale dose de rock et de désinvolture. Leur nouvel album (Everything You've Come to Expect) de ce side-project de deux sommités du rock anglais est paru tout juste au printemps et les deux acolytes profitaient d’Osheaga pour tester le nouveau matériel sur une foule nombreuse. S’échangeant les paroles, les deux chanteurs sont magistralement accompagnés de violonistes. Leur complicité est palpable et leur look dandy est à prendre à la légère, mais le son reste envoutant. Ce fut pour l’équipe Patwhite, une belle découverte ! Je vous le jure le détour jusqu’à la Scène Verte au fond du site aura valu le coup que pour le déchainement suave d’Alex Turner qui fait monter la température d’un cran.

Lana Del Rey

Disclaimer : J’ai vu Lana Del Rey en spectacle à Coachella en 2014 et ce fut encore à ce jour la pire performance musicale qu’il m’a été donné de voir. Donc, je ne partais pas avec une prémisse optimiste quant à son passage à Osheaga qui clôt la chaude journée de samedi. Pour être juste, il est vrai qu’il y eut de nombreuses améliorations à son spectacle, surtout au niveau de la scénarisation. On dénote les danseuses aux allures années 70 et leurs chorégraphies léchées et accessoirisées, mais la fameuse Lana Del Rey ne sera jamais une grande performeuse.

Cette artiste est rendue experte dans l’art de se créer une image publique et une fascination qui rend certains fans hystériques que part sa présence sur scène. Par contre de façon objective, bien qu’elle possède une belle voix, mais elle a de la difficulté à rendre toutes les paroles des ses pièces. Morceaux d’ailleurs qui sonnent bien sur album studio, mais qui sortent moins bien en live et surtout qui se ressemblent un peu trop, surtout si on pense à son dernier album. Néanmoins, il faut avouer que Lana resplendissait en interprétant les pièces qui l’ont introduite au public comme Blue Jeans et Video Games. il a y eu sans conteste de forts moments de grâce durant le spectacle tel la magie des feux d’artifice qui éclataient au même moment que Lana Del Rey entamait de sa voix suave la tragique Born to Die. Somme toute la diva des seventies aura su ensorceler ses fans et nous infuser une touche de son Summertime Sadness.

Par contre, je reste catégorique, si vous voulez une vraie performance, nous vous suggérons de vous tourner vers les sœurs HAIM ou la Canadienne Grimes.

Restez à l’affût de nos mises à jour, ajouts de galeries photo et coups de cœur dans la section PatWhite.com/Osheaga d’ici le lundi 1er août pour notre couverture complète !