L’étoile thoracique de Klô Pelgag, devenue flamboyante supernova

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Klô Pelgag, au Grand Théâtre de Québec

L’étoile thoracique de Klô Pelgag est officiellement morte ce vendredi dernier le 4 octobre, au Grand Théâtre de Québec (son corbillard), dans les bras de l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ). Si l’étoile de Klô est morte, elle a laissé naître une merveilleuse et étincelante supernova dans une fin de vie explosive et incroyable.

Une artiste colorée, étincelante et dynamique

Klô Pelgag était parée, comme à son habitude scénique, d’un accoutrement qui sortait totalement de l’ordinaire : cette fois-ci, elle arborait une robe verte aux motifs fleuris aux couleurs vives. Elle avait maquillé son visage de sparkles et nous avait réservé des cheveux coloré cette fois d’un jaune flash. L’ensemble du costume était brillant et laissait deviner aussi une performance tout aussi étincelante.

Une harmonieuse alliance

Si Klô Pelgag et ses musiciens forment un tout audacieux et impressionnant, ils ont brillé d’un éclat supplémentaire avec l’Orchestre Symphonique de Québec à leurs côtés. Brillant, oui, c’est le mot. Le groupe et les musiciens de l’OSQ, avec à sa tête le prodige Nicolas Ellis, ont tenus captifs les spectateurs, sans mots, tout sourire ou toutes larmes, planants sur un nuage d’émotions.

La nostalgie, la mélancolie et la joie, toutes des émotions reliées à l’amour, au temps qui passe, à la mort et à la vie, pour ne nommer que ces thématiques thoraciques, ont bordées les fans tout droit dans une transe pure et magique.

Un public ému

Des reniflements se sont fait entendre pendant certains moments de silence touchants et ce n’était certainement pas causé par l’arrivée de l’automne et de son inévitable rhume. Un public ému lui a rendu plusieurs hommages d'applaudissements enflammés, entre quelques larmes essuyées.

Heureusement, la jeune artiste a le sens de l’humour et une douce candeur, une force qui a allégé les moments d’intensité émotionnelle.

Étoile filante

À ce qu’on dit, les plus belles morts sont celles qui se passent de façon très rapide. Ce dictat semble véritable, puisque la fin de L’étoile thoracique s’est déroulée si vite, comme l’instant merveilleux et magique où on aperçoit une étoile filante dans le ciel. Un simple regard, et ce fût terminé. Le spectacle court et merveilleux de Klô Pelgag aura duré une heure et demie seulement. Une heure et demie bien remplie de plaisir véritable et d’authenticité, autant de la part de l’artiste que de ses fans.

En somme, si cette étoile est morte, une autre est certainement née. Klô Pelgag aura bouclé une grande et impressionnante boucle de beauté avec son dernier concert, harmonisé au talent brut de l’Orchestre symphonique de Québec. La compositrice a même donné à son public, en primeur, l’une des chansons de son nouvel album en cours d’enregistrement. En solo avec son piano cette fois, la chanteuse a joué sa pièce émouvante sur le pardon, qui annonce un nouvel album tout aussi enivrant que ses deux précédents, soit L’alchimie des monstres et L’étoile thoracique, respectivement.