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Le journalisme, comme le mammifère marin emblématique du fleuve Saint-Laurent, est une profession en danger, affirme Mathieu-Robert Sauvé. Mais que risque-t-on exactement si elle disparaît? C’est la question à laquelle l’auteur tente de trouver une réponse dans ce portrait actuel, nécessaire et éclairant.
Alors que les médias traditionnels sont durement touchés par la concurrence avec les nouveaux médias et par la baisse subséquente des revenus publicitaires, réduits à peau de chagrin, les journalistes se voient forcés de mettre les bouchées doubles pour compenser la réduction de leurs effectifs et la production de contenu multiplateforme. Pendant ce temps, relationnistes et chroniqueurs d’opinion, qui ne sont pas tenus à la même rigueur journalistique ni à la même démarche de mise en contexte objective, pullulent et occupent une place de plus en plus importante dans la sphère médiatique. À cela s’ajoutent la diminution du facts checking et les fameuses fake news, créations virales dont l’influence insidieuse ébranle la démocratie et se calcule en perte de vies humaines, comme on a pu le constater durant le contexte de la crise reliée à la maladie à coronavirus (COVID-19).
Cette défense et illustration du journalisme n’est pas sans critiques vives et constructives. C’est surtout une explication brutale de ce que serait le monde si les reporters rentraient tous chez eux en ne nous laissant que les rumeurs et les mensonges qui noient les vérités.
Né en 1961, Mathieu-Robert Sauvé est journaliste et candidat au doctorat en communication de l’UQAM. Il a fait ses premières armes à l’hebdomadaire Voir il y a une trentaine d’années et a été président de l’Association des communicateurs scientifiques du Québec de 2008 à 2012. Il a signé une quinzaine de livres ainsi que des centaines d’articles parus dans diverses publications, parmi lesquelles L’actualité, Le Devoir et Québec Science.
Prix indicatif : 24,95 $
204 pages environ
14 x 21,6 cm
ISBN : 978-2-7609-1238-0
En librairie le 26 août 2020