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La linguiste et bédéiste d’origine montréalaise, Danièle Archambault, accroche une dizaine de planches de sa série de bandes dessinées Histoires d’escaliers, à compter du 15 septembre, au restaurant Congé de cuisine (4855, rue Beaubien Est, Montréal).
La série de BD Histoires d’escaliers met en scène deux jeunes enfants francophones, Doudou et Danny, dans le Montréal de la fin des années 1950.
Tant les dessins que les histoires documentent avec émotion un Québec très différent de celui d’aujourd’hui. Ici, le guenilloux sillonne les
ruelles du quartier et à l’école, les enfants fêtent la Sainte-Catherine en mangeant des clennedaques, en mémoire de Marguerite Bourgeoys.
Les décors, quant à eux, sont ceux du quotidien des deux nouveaux écoliers dans un Québec encore très catholique. L’école avec l’entrée des filles et l’entrée des garçons, l’église monumentale avec ses vitraux et ses confessionnaux, tout comme les rues et les immeubles qui jalonnent leur parcours occupent une place de premier plan. Un décor aussi bien montréalais dont les escaliers, omniprésents, sont la plus jolie signature.
Ainsi, d’une page à l’autre, à travers de courtes histoires humoristiques, l’auteure témoigne de la culture et de la langue québécoise de l’époque.
Professeure agrégée au Département de linguistique et traduction de l'Université de Montréal jusqu'en 1998, Danièle Archambault habite depuis plusieurs années déjà à Palo Alto, Californie, au cœur de la Silicon Valley. Linguiste et phonéticienne, spécialiste du français québécois, elle est aussi consultante en technologies de la parole. Son intérêt pour la bande dessinée l'a amenée à suivre en septembre 2009 un cours de BD offert à l'Université Stanford. Les planches de l’exposition sont tirées des trois albums de la série Histoires d'escaliers : Dans le Montréal de mon enfance (août 2010), Sur le chemin des écoliers (avril 2011) et L’Âge de Raison (septembre 2011).
Source : Danièle Archambault
Heures d’ouverture de Congé de cuisine (www.congedecuisine.com)